Moins de bouchons sur les routes nationales en 2020 en raison du coronavirus

En 2020, les restrictions liées à la pandémie de coronavirus ont eu des effets sur l’utilisation du réseau des routes nationales : le volume de trafic y a baissé d’environ 18 % pour retrouver le niveau de 2010. Le nombre d’heures d’embouteillage a quant à lui diminué de plus d’un tiers.


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En 2020, la pandémie de coronavirus a marqué le volume de trafic de son empreinte, note l’Office fédéral des routes (OFROU). Au total, 25,4 milliards de véhicules-kilomètres ont été parcourus en 2020 sur le réseau des routes nationales - ou 22,9 milliards sans tenir compte des tronçons NAR (NAR = nouvel arrêté sur le réseau). Ce chiffre correspond à un recul de 17,6 % par rapport à 2019, qui est lié aux restrictions imposées pour endiguer la pandémie.

C’est au printemps, lors de la « première vague », que la baisse a été la plus forte. Durant l’été, la charge de trafic s’est provisoirement hissée à son niveau de 2019, avant de chuter une nouvelle fois au moment de la « deuxième vague », mais beaucoup moins fortement qu’au printemps.

Différences régionales en Suisse

Il y avait non seulement des différences saisonnières, mais aussi des différences en fonction de l'itinéraire. Lors de la première vague d'avril 2020, le point de comptage de Coppet près de Genève a enregistré des baisses les plus importantes, avec des baisses comprises entre 60 et 70 % sur presque tous les jours par rapport à l'année précédente. A Würenlos, elle était souvent comprise entre 50 et 64 %, mais certains jours on vu une baisse de seulement 14 %. En moyenne, la baisse a été plus faible encore (d'environ un tiers seulement en moyen) sur le contournement Est de Berne.

Les embouteillages sur les autoroutes en Suisse ont baissé plus fortement

Les heures d’embouteillages recensées en 2020 sur le réseau existant (sans les tronçons NAR) ont baissé de plus d’un tiers (-34,3 %) par rapport à l’année précédente. Cette diminution est presque deux fois plus importante que celle des kilomètres parcourus (-17,6 %).

Les heures d’embouteillage ont suivi une évolution par vagues, tout comme les kilomètres parcourus : aucun bouchon ou presque n’a été recensé sur le réseau des routes nationales en avril ; les embouteillages ont retrouvé leur niveau habituel durant l’été et même dépassé les valeurs de 2019 en septembre, malgré le coronavirus ; à partir de novembre, les engorgements sont retombés à un niveau inférieur.

Pour réduire les heures d’embouteillage, l’OFROU mise aussi sur l’amélioration des interfaces entre les différentes hiérarchies de réseaux, ainsi que sur des réaffectations locales et temporaires de la bande d’arrêt d’urgence (comme à Morges) et sur des aménagements ponctuels.


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